Evénement
Carte blanche du commissaire de l’exposition « Philip Guston. L’ironie de l’histoire », Didier Ottinger
Samedi 29 novembre
15h
Sociologue, analyste de l’imaginaire contemporain, l’artiste californien Jim Shaw a dressé dans son œuvre l’inventaire des altérations artistiques du réel. De la naïveté des images qu’il exhume des brocantes, à la paranoïa critique de l’imagerie surréaliste, des déformations psychédéliques à la caricature, Shaw s’est fait l’expert de l’éclectisme stylistique. Il ne pouvait échapper à l’œuvre de Picasso… Ses « Distorted faces » (1978-1985) sont autant de citations du cubisme. En 2013, dans une toile monumentale qui évoque le jefferson memorial, c’est à Guernica qu’il rend explicitement hommage. Citant les « chartes » par lesquelles le fondateur du Moma (Alfred Barr) résumait l’évolution de l’art moderne, c’est Picasso encore qui lui sert de « toile de fond ».
Les liens de Jim Shaw avec l’œuvre de Picasso, le sens plus général de son œuvre feront l’objet de la table ronde animée par Marc olivier Whaler (Directeur du Musée d’art et d’histoire de Genève) et Didier Ottinger (conservateur au centre Pompidou).