Dans le cadre de sa politique volontariste pour rendre ses collections accessibles à tous, le musée national Picasso Paris a noué en 2025 un nouveau partenariat avec le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation de la Seine-et-Marne et le Centre Pénitentiaire de Meaux. Autour de l’exposition « L’art « dégénéré » : Le procès de l’art moderne sous le nazisme » présentée à l’Hôtel Salé, une quinzaine de personnes détenues ont pu participer à un cycle de huit ateliers d’écritures animés par le comédien et écrivain Thomas Villani. Ce projet a permis aux participants de prendre conscience des mécanismes d’exclusion, marqués par le racisme et l’antisémitisme, déployés par le régime nazi contre les œuvres et les artistes. Lors de la restitution finale, en présence du commissaire de l’exposition, Johan Popelard, et de la direction du centre pénitentiaire, les participants ont pu présenter leurs textes et exprimer leurs visions des œuvres de l’exposition temporaire.
