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Pablo Picasso, Tête de femme, 1931, Original en plâtre et bois, 128,5 x 54,5, 62,5 cm, Musée national Picasso-Paris
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Pablo Picasso, Tête de femme, 1931, Original en plâtre et bois, 128,5 x 54,5, 62,5 cm, Musée national Picasso-Paris

Chefs d'oeuvre

de la collection

Tête de femme, 1931

1931
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Pablo Picasso, « Tête de femme », 1931, Original en plâtre et bois, 128,5 x 54,5, 62,5 cm, MP301, Musée national Picasso-Paris
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Pablo Picasso, « Tête de femme », 1931, Original en plâtre et bois, 128,5 x 54,5, 62,5 cm, MP301, Musée national Picasso-Paris
Légende
Pablo Picasso, « Tête de femme », 1931, Original en plâtre et bois, 128,5 x 54,5, 62,5 cm, MP301, Musée national Picasso-Paris

En juin 1930, Picasso achète le château de Boisgeloup, près de Gisors, dont il transforme une partie en atelier de sculpture. Les sculptures de Boisgeloup se rejoignent dans le traitement prédominant du volume, qui confère aux œuvres une monumentalité quel que soit le format choisi.

La représentation du corps aimé de Marie-Thérèse Walter, jeune maîtresse de Picasso, prend forme dans un langage sensuel et ondulant, fait de signes investis de sexualité et condensant les attributs du modèle : nez proéminent dans le prolongement du front, regard en amande, poitrine plantureuse. Par sa frontalité sereine, la « Tête de femme » se dresse comme une véritable déesse de la fertilité, à l'instar de la représentation préhistorique de la Vénus de Lespuque, dont Picasso conservait deux copies. Les trois coques en plâtre ajustées formant le visage de Marie-Thérèse rappellent également les protubérances qui composent un masque africain de la déesse Nimba que possédait Picasso.